Le 15 avril 1983, le célèbre journal The New York Post publie le titre « Headless Body in Topless Bar ». Aujourd’hui, il est considéré comme le meilleur titre de la presse américaine.
Le fameux titre « Headless Body in Topless Bar » a été écrit par Vincent A. Musetto. Il est aussi l’auteur de nombreux titres sensationnels comme « Khadafy Goes Daffy » ou « I Slept With a Trumpet ». Le gros titre « Headless Body in Topless Bar » a permis au journal The New York Post d’accroître sa popularité.
Histoire du titre
Pour comprendre l’histoire derrière le titre « Headless Body in Topless Bar », il faut retourner en 1983. Le 13 avril, dans le quartier de Queens à New York, Charle Dingle tue le propriétaire d’un bar après s’être embrouillé. Il prend en otage quatre femmes dans le bar et exige qu’on décapite le propriétaire du bar pour ensuite s’enfuir avec la tête. Il est retrouvé par la police, endormi dans ce même taxi. Charle Dingle ne se rappellera rien, selon le New York Post, il était sous l’emprise de drogue et d’alcool.
La signification
La signification du titre « Headless Body in Topless Bar » est complexe, sa traduction en français n’a pas de sens. La première partie du titre, « Headless Body » signifie qu’une personne a été décapitée. La deuxième partie « Topless Bar », est un bar où les servantes n’ont pas de tee-shirt. Le fameux titre est un jeu de mots sur la tête décapitée et les tee-shirts enlevés par les serveuses.
Selon les témoignages apparut après la publication de ce titre, les journalistes n’étaient pas certains que le bar soit véritablement « topless ». Ils ont envoyé un journaliste vérifier cette supposition pour pouvoir valider et publier le titre. Durant sa visite, le journaliste trouva dans les toilettes une affiche promotionnelle d’une soirée de tee-shirt mouillés. Les journalistes utiliseront cette information pour confirmer la publication du titre.
La légende est née
Le titre « Headless Body in Topless Bar » connut un franc succès dès la sortie du journal. Même des années après, le titre faisait encore parler de lui. Un film d’horreur et un livre ont été réalisés en son honneur. Des tee-shirts et des produits dérivés ont été créés, avec le fameux titre comme emblème.
Le journaliste, Vincent A. Musetto, est mort en 2015, il est considéré comme un des plus grands titreurs des États-Unis. Il restera journaliste au New York Post jusqu’en 2013, où il finira comme critiqueur de film. Quant à lui, Charles Dingle a toujours renié avoir réalisé ces atrocités. Il fera appel jusqu’à sa mort en 2012.