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Life

Le ski de randonnée, grand gagnant de la crise sanitaire

This article is written by a student writer from the Her Campus at U Ottawa chapter.

a person ski touring in the mountain
Original photo by Océane Renoud
Alors que la deuxième vague de l’épidémie atteint son paroxysme dans de nombreux pays et que la mutation venue du Royaume-Uni se répand peu à peu à travers le monde, les passionnés de glisse voient avec regret s’éloigner tout espoir de pouvoir dévaler à toute vitesse les pentes enneigées. Cependant, cette déception est maigre comparée à toutes les autres possibilités qu’offre la montagne en hiver : de la luge au ski de fond en passant par la traditionnelle fondue savoyarde, il y a de quoi se faire plaisir! Et en parlant de plaisir, le ski de randonnée, lui, a tout juste cette année! 

Discipline d’origine norvégienne qui apparaît dans les Alpes au XIXe siècle, le ski de randonnée (ski touring en anglais ou ski de montagne au Québec) fut d’abord utilisé comme moyen de transport, avant d’être pratiqué comme activité de loisir par la bourgeoisie anglaise qui souhaitait découvrir les massifs montagneux. 

Longtemps méconnu du grand public car resté dans l’ombre de son proche cousin le ski alpin, ce sport connaît aujourd’hui un grand essor notamment grâce au mouvement de protection de l’environnement, à la volonté nouvelle de s’échapper et de s’éloigner des pistes de ski alpin trop souvent bondées en période de vacances et, plus récemment, aux contraintes liées à la pandémie (on compte une augmentation de 177 % de fréquentation au Québec cette année selon Radio-Canada). 

Il se pratique en deux temps : alliant effort physique en pleine nature à la montée et plaisir de la glisse sur une neige immaculée et poudreuse à la descente, le ski de randonnée est un sport complet qui permettra aux amateurs de liberté, et de grands espaces de s’ouvrir à d’autres horizons. 

Girl doing alpine touring
Original photo by Océane Renoud

Quel équipement et quel budget pour le ski de randonnée ?

  • Les skis, souvent plus légers que des skis de piste, possèdent une fixation à double mode : le mode montée, où le talon se soulève afin que le skieur puisse grimper, et le mode descente qui permet de bloquer le talon. Il existe deux types de fixations de ski de randonnée : les fixations à inserts, plus légères, permettent de gagner en aisance à la montée et les fixations de type Diamir, plus lourdes, qui s’apparentent davantage à une fixation de ski alpin et offrent, par conséquent, de meilleures sensations à la descente. 
  • Les chaussures, plus légères que des bottes de ski, ont également un mode montée et un mode descente. Le mode montée permet d’assouplir la chaussure pour que l’ascension soit plus aisée tandis que le mode descente la rigidifie afin que le pied soit tenu et que le skieur puisse avoir une bonne position sur l’avant. 
  • Les peaux de phoque, que l’on colle en dessous des skis à la montée pour que le ski accroche sur la neige et que l’on range dans son sac à la descente. 
  • La pelle, la sonde et l’ARVA (Appareil de Recherche de Victimes d’Avalanche), équipement indispensable en cas d’avalanche. 
  • Les bâtons 
  • Les vêtements et le sac à dos; il est nécessaire de prévoir des vêtements plus légers à la montée ainsi qu’une veste plus chaude pour se couvrir une fois que l’on entame la descente. 

Comptez en moyenne 3 000 $ pour un équipement neuf. 

mountains at dusk
Original photo by Océane Renoud

Conseils aux débutants : 

Même si de plus en plus de stations investissent dans des circuits de ski de randonnée balisés (rando-parcs), il est recommandé de faire sa première sortie avec un guide, notamment pour se familiariser avec le sport mais aussi pour des questions de sécurité. En effet, le ski de randonnée étant un sport d’hiver qui se pratique majoritairement en hors-piste, le risque d’avalanche est toujours présent. Il est donc important d’apprendre à lire la montagne pour repérer les passages à risque, de se renseigner sur l’état du manteau neigeux et sur le niveau du risque d’avalanche avant chaque sortie et de toujours partir en groupe, ou au moins à deux. 

Il est aussi nécessaire de se former à l’utilisation de l’ARVA auprès de professionnels afin d’avoir quelques bases de secours en montagne. 

Il faut également faire attention à ne pas sous-estimer la partie descente qui peut parfois s’avérer plus technique que la montée; gardez donc un peu d’énergie en réserve! 

Finalement, n’oubliez pas que le plus important est de se faire plaisir, peu importe la difficulté du parcours et le niveau que vous possédez. 

 

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Just your average criminology major, who enjoys watching Supernatural, The Boys and occasionally catching a hockey game. Probably off somewhere writing a novel!