De nos jours, le gaspillage alimentaire est devenu une préoccupation sociale et humanitaire, ainsi qu’environnementale. Cette préoccupation est commune dans tous les pays, y compris les pays riches, mais faible dans les pays plus défavorisés.
Selon le Food Waste Index Report de 2021 des Nations Unies, on estime que 17% des aliments provenant des maisons, des restaurants et des magasins sont jetés plutôt que consommés. C’est-à-dire, 11% des familles gaspillent leur consommation alimentaire, tandis que 5% dans les restaurants et 2% dans les magasins de détail. Une fois que la nourriture est jetée, elle se décompose et le méthane (un gaz à effet de serre plus vigoureux que le dioxyde de carbone) se développe, contribuant ainsi au changement climatique.
En effet, il y a de nombreuses raisons pour lesquelles nous devrions éviter de dilapider nos produits alimentaires, comme suit : les émissions de gaz à effet de serre diminueront, la nature ne sera plus détruite par la conversion des terres et la pollution et la disponibilité de la nourriture s’améliorera. Dès que nous réduirons nos déchets, nous serons donc en mesure de diminuer l’impact du changement climatique.
Enfin, la semaine de l’alimentation tente de nous sensibiliser et de nous encourager à agir, puisque c’est dans nos foyers que ce problème se développe. « If we want to get serious about tackling climate change, nature and biodiversity loss, and pollution and waste, businesses, governments and citizens around the world have to do their part to reduce food waste », a dit Inger Andersen, la cheffe du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). Le gaspillage alimentaire est un problème qui doit cesser d’être ignoré ou négligé par nous tous.