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Le 12ème chapitre de mon année 2016

This article is written by a student writer from the Her Campus at U Ottawa chapter.

On dit toujours que ça n’arrive rien qu’aux autres, jusqu’au jour où que ça arrive à nous. Le 30 décembre 2016, un cauchemar c’est réalisé. Un accident de voiture s’est produit.

En effet, en cette journée, c’était un vendredi matin. Je partais de chez mes parents qui habitaient à Drummondville, et je rentrai chez moi à Gatineau. Accompagnée de mon frère, je roulais sur l’autoroute. Tout se passait bien, on a dépassé Montréal sans aucun problème à l’alentour de 9;30 – 10;00 du matin. La musique qui jouait dans l’auto, mon frère qui était à moitié endormi, et nous voilà le 2/3 du trajet fait, on entamait le dernier tier et le cauchemar sait produit. Tout s’est produit en 10 secondes. C’était très rapide. Tout ce que j’arrive à me souvenir c’est le fait de vouloir ramener l’auto sur la voie, mais j’ai tourné sur moi-même l’auto est partie de gauche à droite pour finir par revenir à gauche et tomber dans le petit faussé entre les deux voies. Elle n’est pas tombée normalement, on a fait des tonneaux pour finir par atterrir sur le côté conducteur (mon côté). Je vous le jure, durant ces 10 secondes, je paniquais, non pour ma vie, mais celle de mon frère. Je criais son nom tout le temps et je lui disais : ‘’ dis-moi que tu es en vie, rassure-moi que tu es correct.’’

Une fois que l’auto atterrie, une fois que tout a arrêté de bouger, j’ai directement arrêté le moteur de l’automobile. On a essayé d’ouvrir la porte du côté à mon frère pour sortir, mais la porte ne voulait pas ouvrir. C’est à ce moment que j’ai remarqué que la fenêtre du par brise arrière est cassée. On est donc sorti. En sortant, il y avait un monsieur qui s’est arrêté sur le côté, et avait déjà appelait le 911. En attendant que l’ambulance arrive, le monsieur nous a offert de se réchauffer dans son auto. C’est à ce moment-là que nous avons appelé maman et papa pour leur dire ce qui s’est passé et j’ai appelé mon copain pour lui en faire part aussi.

10 minutes plus tard, les ambulanciers sont arrivés, on nous a mis immobilisé mon frère et moi chacun sur une planche vraiment inconfortable pour ne pas bouger, question de précaution pour s’assurer qu’on va bien. Une fois à l’hôpital, on nous a passé des rayons x ainsi que des échographies pour s’assurer que nous n’avons rien de casser. Une fois que tout ce processus est terminé, on nous a libéré avec des arrêts de travail, car on allait ressentir des douleurs pour plusieurs jours. Mon copain a eu le temps de se rendre à l’hôpital à temps pour nous ramener à la maison. J’ai dû discuté avec les assurances à plusieurs reprises. Quelques jours plus tard, on m’a annoncé qu’après les estimations mon auto est une perte totale, j’ai donc dû aller signer les papiers pour transférer le véhicule au nom de l’assurance, ainsi j’ai dû aller voir au concessionnaire pour une autre automobile.

Par ailleurs, j’attends toujours pour voir qu’elle auto acheter. En attendant, j’ai une auto de courtoisie une belle Golf noir 2015, car je veux conduire, malgré l’accident et le choc que j’ai eu. Je ne veux pas que la peur prend le dessus, je veux être celle qui contrôle ma peur. Concernant les douleurs, mon frère c’est rétabli plus vite que moi, c’est vrai qu’il a saigné de la tête un peu, mais directement le lendemain il ne ressentait plus de douleur rien. Par contre, moi j’ai toujours des maux de tête, ce n’est pas comme avant, c’est vraiment moins pire et moins sensible, mais le mal apparaît de temps en temps.

D’après cet accident, j’ai appris une leçon. La leçon est la suivante: Il faut profiter de la vie avec ceux qu’on aime avant qu’il ne soit trop tard. Il faut apprendre à être là, à partager les bons moments, à aimer, à pardonner, à laisser passer et laisser aller. La vie est trop courte pour détester, pour en vouloir et pour être triste.  J’ai vécu les pires 10 secondes de ma vie qui auraient pu changer tout mon parcours. Psychologiquement à chaque fois que je repense à mon accident, j’ai en tête les sons que la voiture à fait et une image rapide de ce qui se passait quand on a fait des tonneaux, ce n’est pas agréable. Un jour je vais peut-être oublier. Honnêtement, j’en suis reconnaissante d’être encore en vie et de pouvoir être là à côté de ceux que j’aime. Laisser-moi vous dire que je m’en sors encore plus forte qu’avant avec trois objectifs clairs:

  1. De ne jamais lâcher, malgré tous ce qui peut être dans notre chemin. Si on veut de quoi on va le chercher, on se bat pour l’avoir. Faut courir après ses rêves et surtout y croire, même si personne sauf nous y croyons.
  2. Puisque rien est permanent, il faut en profiter au maximum.
  3. Il ne faut pas que la peur ait le dessus, Il faut que nous apprenons à surmonter notre peur. On doit être capable de la gérer, et non l’inverse.

 

Source: Les images fournies par l’auteure. 

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Tala Kreidieh University Of Ottawa - Criminology and Gerontology student