Armel M. Agbodjogbé, je suis certaine que ce nom vous dit quelque chose, ou peut-être que non. Et bien aujourd’hui, il nous fait l’honneur de nous parler un peu plus de lui. Je ne sais pas vous, mais j’espère que mon parcours universitaire soit aussi palpitant et gratifiant que le sien. Voilà ce que Her Campus a appris:
Armel Agbodjogbé, originaire du Bénin, a développé une grande passion pour la littérature, la culture, l’histoire de l’art et les voyages avec un vif intérêt pour les enjeux socio-politiques africains et mondiaux. Armel pratique l’athlétisme (course à pied), le vélo, et le football (soccer). Sur le plan artistique, il adore les musées et les expositions d’art, musicalement, il est éclectique avec une préférence pour les danses africaines, des Caraïbes et latines.
Her Campus: Bonjour, Armel et merci de nous accorder du temps. S’il te plait, pourrais-tu nous parler de ton parcours universitaire?
Armel : J’ai fait des études de licence d’histoire et de géographie à l’Université de Lyon 3 en France. Puis, je suis titulaire d’un baccalauréat en sciences sociales spécialisé en Science politique et études mondiales de l’Université d’Ottawa.
Her Campus : Quelles sont tes expériences de bénévolat et à quels projets as-tu participé?
Armel : C’est au Bénin que j’ai entamé mon implication associative, citoyenne et bénévole avec Caritas-Bénin dans un projet destiné aux enfants de la rue et au profit du Centre Jacquot-Psychiatrique à Cotonou. Ensuite, j’ai fait du bénévolat pour les restos du cœur et la Croix Rouge à Lyon en France, surtout après le tsunami du 26 décembre 2004 qui a touché plusieurs pays de l’Océan Indien.
Mes engagements bénévoles à Ottawa se sont focalisés sur le milieu et les organisations associatives pour de la diversité et le rayonnement culturel. Ainsi, avec des ami.e.s, nous avons fondé en 2008 l’Association des jeunes ouest africains (AJOA) qui contribue à l’accueil, l’intégration et au succès des nouveaux étudiants de l’université d’Ottawa et dans la région d’Ottawa-Gatineau. Grâce, à l’AJOA nous avons œuvrés dans un projet de soutien académique et réalisés des activités culturelles et sportives. Exemple de la diffusion de la Coupe d’Afrique des nations CAN, dont le but est d’aider à rassembler, fraterniser et unir les étudiants de divers horizons et des activités de découverte culinaire.
Durant mes années d’études à l’université d’Ottawa, j’ai été également bénévole au sein du comité des étudiants internationaux, du comité du mois de l’histoire des noirs et du comité organisateur du mois de la Francophonie. Par ailleurs, animé par la volonté d’une participation directe accrue dans la prise des décisions qui touchent les étudiants, je me suis fait élire par les étudiant.e.s de la faculté des sciences sociales pour être un de leurs représentants au Conseil d’administration de la FÉUO pour l’année 2010-2011. Je tiens à réintérer mon remerciement aux collègues qui m’ont accordé leur voix afin d’être leur porte-parole et de vivre une expérience inoubliable de démocratie participative. J’ai été aussi animateur bénévole à la radio universitaire CHUO 89.1 FM, qui m’a permis d’apprendre et de mieux cerner le travail et l’impact d’une radio communautaire.
Her Campus : Quelle est ta meilleure expérience de bénévolat/ ou de projets ?
Armel : Chacune de mes expériences de bénévolat, d’implication communautaire et d’engagement en tant que citoyen est unique. Les projets auxquels j’ai participés ou je me suis associé m’ont formé sur le plan humain. Je me rappellerai toujours de mon engagement avec Caritas-Bénin, de l’expérience mémorable que j’ai vécue au sein du CA de la FÉUO et de la contribution aux projets après le tsunami de 2004. Tout ça m’a véritablement marqué.
Cependant, la création de l’Association des Jeunes Ouest Africains (AJOA) est et restera pour longtemps le projet humain d’une valeur formatrice incontestable. Pourquoi? Simplement parce que cette organisation est l’œuvre de la communion d’esprit et de la synergie de personnes ayant une même vision. Cette vision est de contribuer à l’enrichissement de l’expérience universitaire à travers la réalisation de divers projets. Presque cinq ans après sa création, mon attachement pour l’AJOA est intact. Et je suis fier de voir l’élargissement du cercle de l’AJOA et d’agir dans le passage du flambeau à l’équipe de la relève dynamique, innovante et solidaire. Je remercie toutes les personnes qui ont appuyé dès le commencement notre vision et qui contribuent au succès de nos projets.
Her Campus : Armel, quels sont tes projets et tes rêves à présent?
Armel : En ce moment je continue d’être impliqué pour des causes, au sein de certaines organisations. Mais parallèlement avec d’autres amis qui partagent ma vision des choses, nous travaillons sur un projet novateur qui touche plusieurs aspects et dépasse le cadre de l’engagement bénévole communautaire et humanitaire.
Her Campus: Dernière question pour toi: quelle est la source de cet altruisme?
Armel : Pour un humaniste, s’engager c’est faire don de soi afin de valoriser le « vivre ensemble », une valeur forte que je chéris. Mes actions pour autrui sont motivées par l’amour et le bonheur des gens puis la compassion. Servir une cause est gratifiant et au sein de l’engagement citoyen on se forme.
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Armel M. Agbodjogbé