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Avant qu’il ne soit trop tard

This article is written by a student writer from the Her Campus at U Ottawa chapter.

Comme tout le monde, on est porté à laisser nos grands-parents de côté, et ce pour plusieurs raisons. On a plus de la facilité à accepter le fait de consacrer du temps avec ses amis ou naviguer sur les réseaux sociaux. Puis, l’autre moitié du temps, on est à l’université ou on travaille. Par contre, quand il est question d’être avec les plus vieux que nous, on a de la misère à digérer cette idée. On trouve pleins d’excuses pour ne pas aller les voir: « Ah, ils sont vieux », « ma grand-mère oublie tout le temps. », « mon grand-père ne connait rien de la technologie ». Bref, je peux en citer pleins d’autres, mais je vais m’arrêter là, je voulais simplement montrer quelques exemples. Dans cet article, je vais discuter des sentiments que nos parents développent quand ils se sentent délaissés.


Une fois que rendues à un certain âge, les personnes âgées se sentent délaissées, seules, car personne ne les visite. Leurs enfants et leurs petits enfants sont tellement occupés qu’ils les visitent 2 à 3 fois par année, c’est-à-dire à Noël, à Pqâues et si c’est le cas pour célébrer leur anniversaire. La question est: est-ce que ces deux trois fois par an sont assez? Je vais vous facilitez la tâche et répondre à votre place. Non elle ne l’est pas. Nos grands-parents souffrent dû à l’isolement. Ils passent la journée seuls chez eux à rien faire. L’isolement a plusieurs conséquences entre autres des maladies physiques et maladies psychologiques. L’isolement cause un risque de mortalité plus élevé que le tabagisme et l’obésité.

La solitude chez les personnes âgées peut frapper de différentes manières. Que ça soit par la perte des proches, ou par la précarité financière. En 2014, on retrouvait 17% des québécois âgés de 65 ans et plus qui souffraient d’isolement. En 2030, on compte se rendre à 25% de personnes âgées de 65 ans et plus souffrantes d’isolement. Ça devient énorme.

Pour empêcher que la solitude se développe encore plus chez les personnes âgées et pour que nos grands-parents se sentent le moins délaissé possible et souffrent le moins possible, je conseille que nous passons plus de temps avec eux. De mettre nos cellulaires de coté de leur consacrer un 2-3 heures de notre temps. Pas nécessairement à chaque jour, mais au moins une à deux fois par semaine. Aussi, faire des activités, comme aller pêcher, aller se promener, faire du vélo, cuisiner, etc. En faisant cela, je suis certaine que nos grands-parents vont se sentir mieux et seront heureux de nous accueillir. Et avec le temps, on va développer un lien avec eux. Après tout, vaut mieux profiter de chaque instant à leur côté pour ne pas le regrette plus tard, car on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve. Je parle d’expérience, car ma grand-mère est décédée et honnêtement je regrette énormément de ne pas avoir pris des heures mon temps pour les passer avec elle.

 

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Tala Kreidieh University Of Ottawa - Criminology and Gerontology student