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Célébrité du Campus: Nicole Maylor d’Ici pour Nous

This article is written by a student writer from the Her Campus at U Ottawa chapter.

Nicole Maylor est une étudiante en troisième année et a une vaste compréhension des enjeux et initiatives qui prennent place sur le campus. Elle lance, présentement, la campagne appelée Ici pour Nous, où elle se présente pour le poste de vice-présidente aux affaires de l’équité de la FÉUO en collaboration avec David Gakwerere qui se présente comme président. Nous l’avons rencontrée pour en apprendre davantage sur sa personne et ses objectifs en ce qui concerne l’équité et l’égalité sur le campus.

Ronnie : En quoi étudies-tu et qu’est-ce qui t’a convaincue de venir à l’Université d’Ottawa?Nicole : Je suis dans le programme de développement international et mondialisation en immersion française. J’ai décidé de venir à Ottawa afin d’améliorer mon français. D’où je viens nous ne la parlons pas vraiment, on n’explore pas les langues à proprement parler. J’adore la langue, mais j’ai réalisé que la seule façon que je pouvais améliorer mon français était de m’immerger et d’étudier dans cet univers, ici, en développement international.

Ronnie : Comment as-tu été impliquée sur le campus dans le passé ?Nicole : Je me suis impliquée sur le campus de plusieurs façons. En première année, je me suis joint à l’orchestre pop, afin de continuer à jouer du trombone, tel que je le faisais dans l’orchestre de mon école secondaire. Malheureusement, ma carrière n’a pas duré très longtemps… Je joue aussi au soccer intra-muros, et ce depuis ma première année. J’ai aussi été impliquée avec la communauté caribéenne sur le campus et j’ai aussi été Co-v.-p. au commerce équitable auprès des Ingénieurs Sans Frontières d’uOttawa, ces deux dernières années.

Ronnie : Parles-nous de ce que ton expérience unique à l’Université d’Ottawa t’a enseigné.Nicole : Mon expérience à Ottawa m’a appris à être patiente. Non seulement à être patiente lorsque j’attends mes résultats d’examen, mais aussi à l’être l’un envers les autres. J’ai énormément appris de tellement de personnes et je veux continuer de la sorte pour le reste de mon parcours universitaire.

Ronnie : Quelles sont trois choses que les étudiants ne savent pas à propos de toi?Nicole :

1. J’aimerais ouvrir un magasin de thé. Un de mes buts dans la vie est de voyager dans le monde; boire du bon thé pour ensuite revenir et ouvrir mon propre magasin de thé équitable.

2. J’adore me promener à minuit, surtout qu’ici à Ottawa, la ville devient silencieuse, ce qui est idéal pour marcher, me changer les idées et éviter mes devoirs.

3. Je suis vraiment nulle en cuisine. Peu importe mes efforts ou l’intensité avec laquelle je regarde le Food Network, tout ce que je fais finit par goûter les œufs brouillés.

Ronnie : Dis-nous brièvement de quoi traite ta campagne.Nicole :Ma campagne traite, entre autres choses, de l’équité au travers de l’éducation. Très souvent, je crois que ‘on oublie que tout le monde a des différents niveaux de compréhension, surtout en ce qui concerne les enjeux sur l’équité qui nous affectent directement ou indirectement.

Ronnie : Quels sont certains changements que tu planifies faire sur le campus prochainement?Nicole : Je veux voir le travail d’équité incorporé dans tous les aspects du campus. Je veux être en mesure de donner une compréhension de base sur les des questions d’équité et d’identifier si ces enjeux nous affectent dans notre vie de tous les jours ou pas. Je crois que les solutions aux questions d’équité ne sont pas uniquement à propos de tolérance et de cheminement avec quelqu’un d’autre et de ses différences. Ce sont aussi des solutions visant à comprendre et à éduquer les gens en matière d’équité, pour qu’ils puissent ainsi éduquer à leur tour.

Ronnie : Quels sont les enjeux clés sur le campus selon toi ?Nicole : La question de l’accessibilité des classes en français, le manque de salles de bain non-discriminatoire, le manque de compréhension de la culture du viol, le racisme, l’accessibilité en général, etc. Je crois que l’idée ici est de démasquer ces enjeux. Il semble y avoir un stigma à aborder ces propos d’un bord ou de l’autre.  En tant que v.-p. aux affaires d’équité de la FÉUO je veux créer des espaces sécuritaires propices à une discussion face à face. Il nous faut enlever toute peur de discuter de ces enjeux et en parler dans un environnement contrôlé.

Ronnie : Quelle est ta vision pour uOttawa dans son ensemble?Nicole : Ma vision est d’atteindre un niveau où en tant que campus, tout le monde est solidaire dans des moments difficiles. Bien que l’on ait différentes points de vue sur les mêmes enjeux, et différents niveaux de compréhension, nous nous levons tous pour aller a nos cours de 8h30 et l’on étudie intensément afin d’obtenir notre diplôme. Tant qu’à y être, faisons-le de bonne foi envers chacun et profitons d’une expérience superbe.

Ronnie : Quel est ton endroit favori autour du campus pour sortir le soir?Nicole : J’adore le Café Nostalgica! J’adore étudier dans le salon des gradués, mais pour une sortie j’aime aussi l’ambiance, la nourriture et les spectacles offerts. Mis à part cela, la réponse évidente sont les Mardis à deux du 1848. Chaque étudiant de uOttawa devrait vivre l’expérience des Mardis à deux au moins une fois.

N’oubliez pas d’aller voter le 10, 11, et 12 février !